Audiovisuel
Le SNEP conclut un accord historique avec NJJ PROJET 5523 (SIX) « pour une musique et une télévision au même diapason »
Le SNEP a annoncé le 21 février avoir conclu « l’accord le plus ambitieux jamais signé entre les producteurs de musique et un service de télévision » avec le projet SIX, candidat à la reprise d’une fréquence de la TNT qui entend « présenter au public la richesse et la diversité de la production musicale française dans son ensemble, des labels TPE aux grandes entreprises. » Selon le SNEP cet accord assure « une exposition optimale de la musique aux heures de grande écoute et dans les programmes d’information, en œuvrant à une représentation équilibrée des artistes féminines et des artistes masculins, en faisant toute leur place aux jeunes talents dans tous les genres musicaux », « surclassant très nettement les annonces faites par son concurrent direct, [M6] ». Les producteurs de musique du SNEP annoncent faire savoir à l’Arcom « qu’ils soutiennent sans réserve le projet SIX proposé par NJJ ».
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Le Barb confirme la prise en compte des plateformes de partage de vidéos dans la mesure de l’audience au Royaume-Uni
Le Broadcaster Audience Research Board (Barb), qui appartient conjointement à la BBC, ITV, Channel 4, Channel 5, Sky et l’Institute of Practitioners in Advertising (IPA), annonce dans un communiqué de presse qu’il s’engage officiellement à étendre sa mesure des audiences pour inclure le visionnage des contenus professionnels des radiodiffuseurs sur les plateformes de partage de vidéos à commencer par YouTube. La décision fait suite à une large consultation de l’industrie menée à l’automne 2022. Le Barb mesure déjà l’audience des plateformes de partage de vidéo mais au niveau du temps global passé sur les services sans données spécifiques sur les programmes regardées. Selon un article du Telegraph le mois dernier, le Barb souhaite intégrer TikTok et la plate-forme de jeu Twitch (Amazon) dans la nouvelle mesure, en plus de YouTube. Enfin, pour refléter ce changement important, le Barb annonce qu’il change de nom pour devenir Barb Audiences Ltd.
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Streaming
Les plateformes de streaming concentrent plus de 20% des dépenses mondiales pour les droits sportifs
Selon les estimations du cabinet britannique Ampere Analysis, la part des dépenses consacrées aux droits sportifs par les plateformes de streaming augmentera cette année jusqu’à 21 % des investissements mondiaux, soit la somme record de 8,5 milliards de dollars, en augmentation de 64 % par rapport à 2022. Ampere note que l’accord exclusif signé par la NFL avec Amazon, qui a pris effet en septembre 2022 a marqué un tournant pour la diffusion du sport sur les plateformes OTT généralistes. Il s’agissait à l’époque du contrat le plus cher jamais signé par un service de streaming, mais le record a depuis été battu par YouTube, également avec la NFL. En 2022, Amazon Prime Video ne s’est pourtant placé qu’en deuxième position des plateformes qui ont le plus dépensé dans les droits sportifs, loin derrière la plateforme spécialisée dans le sport DAZN, qui a concentré plus 54 % de l’ensemble des dépenses.
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Prime Video sécurise les droits de la Champions League en Italie
Prime Video a obtenu les droits de diffusion d’une partie de l’UEFA Champions League en Italie pour trois saisons supplémentaires à partir de 2024/25 et restera le diffuseur exclusif des principaux matchs du mercredi jusqu’à la saison 2026/27. À partir de la saison 2024/25, l’UEFA Champions League accueillera 36 clubs avec une nouvelle phase de championnat suivie d’un tour à élimination directe supplémentaire. Prime Video diffusera 18 matchs en exclusivité en direct alors que le reste de la compétition sera diffusée par Sky Italia. La somme déboursée par Amazon serait comprise en 100 et 110 millions d’euros par saison. Prime Video a commencé à diffuser la Champions League en Italie et en Allemagne lors de la saison 2021/22 et a également obtenu en juillet 2022 une partie des droits pour la compétition au Royaume-Uni à partir de 2024/25.
Lire la dépêche de Reuters
Disney+ EMEA se dit « ouvert aux coproduction » dans le cadre de sa stratégie de création de contenus originaux
Selon le vice-président des programmes originaux de Disney+, Liam Keelan, la société est ouverte aux coproductions dans la région EMEA, où elle poursuit sa production de programmes originaux. Jusqu’à présent, Disney+ était le producteur unique de la quasi-totalité ses programmes de la région EMEA, lui permettant de disposer ensuite de l’ensemble des droits. Les séries de la région EMEA étant ensuite diffusées sur Hulu aux États-Unis. Liam Keelan a déclaré à TBI qu’il était « heureux d’examiner différentes options ». « Le modèle actuel ne veut pas dire que nous n’envisagerons pas de coproductions ou d’autres modèles – chaque cas peut être examiné selon ses propres mérites », a-t-il ajouté. À la question de savoir si Disney+ envisagerait de commander une émission avec un partenaire sur l’un de ses principaux marchés EMEA, Liam Keelan a répondu qu’il « ne l’exclurait pas ». Ses déclarations interviennent alors que le PDG de la société Bob Iger a récemment confirmé son intention de réduire les dépenses de contenu d’environ 3 milliards de dollars et de revenir aux ventes à des tiers pour soutenir les bénéfices.
Lire l’article de TBI
AMC Networks souhaite réduire de 20% ses dépenses dans les contenus en 2023
AMC Networks prévoit de réduire ses dépenses dans les contenus d’environ 20% cette année, passant de 1,35 milliard de dollars en 2022 à 1,1 milliard de dollars. Cette réduction, d’environ 250 millions de dollars, ramène les dépenses dans les contenus à des niveaux d’avant pandémie, AMC ayant dépensé en moyenne environ 1 milliard de dollars par an entre 2017 et 2019. Lors de la conférence sur les résultats du quatrième trimestre de l’entreprise, le directeur financier Patrick O’Connell a déclaré aux investisseurs que 2023 serait une « année clé » pour AMC Networks. Les revenus nets d’AMC ont augmenté de 20 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 965 millions de dollars, contre 804 millions de dollars au même trimestre en 2021, tandis que les revenus nets pour l’ensemble de l’année ont augmenté de 1 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 3,1 milliards de dollars. Dans le même temps, les revenus du streaming ont augmenté de 35 % sur l’ensemble de l’année pour atteindre 502 millions de dollars, la société faisant état de 11,8 millions d’abonnés à la fin de l’année 2022.
Lire l’article de TBI
Cadre juridique
Bruno Le Maire plaide une taxation européenne des géants du numérique
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie a plaidé le 20 février, en amont d’une réunion ministérielle du G20, la mise en œuvre d’une taxe sur les géants numérique à l’échelle européenne plutôt que mondiale, déplorant le « blocage » de plusieurs pays du groupe, dont les États-Unis, l’Arabie saoudite et l’Inde. Il a affirmé que les chances pour que les négociations aboutissent sont « minces ». Pour rappel, 136 pays ont entériné en novembre 2021 un accord historique prévoyant une taxation minimale de 15 % pour les multinationales. La mise en œuvre de l’accord en Europe « progresse » et pourra être mise en place « dans les prochains mois », a indiqué Bruno Le Maire.
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Lire Le Monde
Kévin Thuillier nommé directeur de cabinet adjoint de Jean-Noël Barrot
Conseiller chargé du Parlement, des élus locaux et de l’inclusion numérique depuis juillet 2022, Kévin Thuillier a été nommé directeur de cabinet adjoint de Jean-Noël Barrot, ministre délégué à la Transformation numérique et des Télécommunications en remplacement de Carole Guillerm, qui devient conseillère spéciale, a confirmé le cabinet du ministre délégué au Numérique à Contexte. Kevin Thuillier reste chargé du Conseil national de la refondation numérique et Carole Guillerm continue de suivre les sujets relatifs à l’impact environnemental du numérique, précise le quotidien. Pour mémoire, le Conseil national de la refondation numérique a été lancé le 22 novembre par Jean-Noël Barrot. Il se concentre sur 3 enjeux :
- L’inclusion et l’accessibilité numérique,
- Les transitions numériques au travail,
- L’apaisement de l’espace numérique et la lutte contre les violences en ligne.
Télécom
L’Arcep lance une consultation publique sur son projet d’évolution de la régulation du haut débit et très haut débit pour le cycle 2024-2028
L’Arcep a présenté le 20 février une série de mesures, soumises à consultation publique, visant à faire évoluer sa régulation des marchés Internet fixe à compter de 2024 pour une durée de 4 ans. Pour le cycle 2024-2028, l’Arcep a identifié quatre objectifs de marché qui seront imposées à Orange sur l’Internet fixe dans la perspective de l’extinction du réseau cuivre (ADSL) :
– Accompagner la bascule de l’ADSL vers la fibre en « imposant aux opérations de fermeture du réseau cuivre des délais de préavis qui prennent en compte l’état de déploiement des réseaux en fibre optique dans les zones concernées. »
– Maintenir un niveau de qualité satisfaisant sur le réseau cuivre pendant la transition, « la fermeture du réseau cuivre ne peut pas se faire au détriment de la qualité de service pour les abonnés ADSL existants. »
– Faciliter l’achèvement des déploiements des réseaux de fibre en assurant un accès effectif aux infrastructures physiques de génie civil. « L’enjeu est de réduire les délais des travaux de rénovation et ainsi, le temps d’attente des utilisateurs qui souhaitent être raccordés. »
– Amplifier la dynamique concurrentielle sur le marché entreprises : Orange pourrait alors proposer un « tarif non excessif » à ses rivaux qui empruntent son réseau, plutôt que de se restreindre au prix plafonné par le régulateur.
L’autorité entrouvre notamment la porte à une augmentation du prix du dégroupage lorsque la fibre est disponible.
Les contributions à la consultation publique sont ouvertes jusqu’au 3 avril 2023, 18h00.
Lire la consultation publique
Bouygues Telecom et SFR bientôt parties prenantes de TrustPid
D’après la lettre professionnelle Petit Web, Bouygues Telecom et SFR devrait « rejoindre l’initiative européenne lancée par Orange, Vodafone, Telefonica et Deutsche Telekom afin de mettre en place un identifiant unique, utilisé à des fins d’optimisation du ciblage publicitaire, après que la Commission européenne a autorisé la création de la co-entreprise qui doit porter le projet. De même source, Free n’entendrait pas en revanche s’y associer.